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Interview de Kate Aldrich, mezzo-soprano

Kate Aldrich.  © Fadil BerishaC'est à l'occasion de la pré-générale d'Anna Bolena à l'Opéra de Toulon que nous rencontrons la mezzo-soprano américaine Kate Aldrich. Elle s'apprête à chanter pour la première fois dans une version scénique le rôle de Giovanna Seymour face à la soprano Ermonela Jaho qui débute également dans le rôle-titre de l'opéra de Donizetti, mis en scène ici par Marie-Louise Bischofberger. Kate Aldrich sera par ailleurs Carmen aux Chorégies d'Orange au côté du Don José de Jonas Kaufmann les 8, 11 et 14 juillet 2015.

Tutti-magazine : Anna Bolena est la première production à laquelle vous participez à l'Opéra de Toulon. Comment vous sentez-vous dans ce lieu ?

Kate Aldrich : Me retrouver ici est merveilleux car l'Opéra de Toulon est un théâtre magnifique dans lequel chanter est un plaisir car l'acoustique y est bonne. J'ai l'impression que le son est à la fois plaisant dans la salle, et les chanteurs s'entendent sans problème. Tout s'accorde bien malgré l'intensité des répétitions sur une courte période. Nous avons juste un peu plus de deux semaines ce qui représente peu par rapport à une production comme celle d'Anna Bolena. Lorsque nous répétons en particulier du bel canto, nous, chanteurs, devons veiller à préserver les qualités de notre voix. Cela est vrai pour toutes les œuvres, mais les rôles bel cantistes sont parmi les plus difficiles à chanter. Maintenir la pureté de la voix est donc primordial… Si cette préparation est particulièrement intense, il n'en demeure pas moins que travailler dans ce théâtre à l'échelle humaine reste un vrai plaisir.

 

 

Kate Aldrich interprète Jane Seymour dans <i>Anna Bolena</i> mis en scène par Marie-Louise Bischofberger à l'Opéra de Toulon.  © Frédéric Stéphan

Marie-Louise Bischofberger met en scène Anna Bolena. Comment a-t-elle travaillé avec vous le rôle de Giovanna Seymour jusqu'à ce point de la préparation du spectacle ?

Nous avons tenté plusieurs approches différentes en termes d'interprétation tout en conservant le cadre de la production qui a été créée à l'Opéra de Bordeaux la saison dernière. Les premiers jours, nous avons eu la possibilité d'essayer plusieurs choses parfois très différentes de celles de la répétition qui précédait. Puis, nous nous sommes à nouveau rapprochés de la structure de la mise en scène originale pour, finalement, aboutir à ces petites touches de lumière très personnelles à chaque interprète qui lui permettent de construire un personnage sur scène, de le rendre le plus authentique possible et en accord avec sa propre vision artistique.

Vous est-il facile de faire preuve de flexibilité dans ce type d'approche théâtrale ?

Je crois que c'est l'approche qui me convient le mieux car j'ai du mal à aborder un rôle comme si je devais enfiler un costume. Il me faut trouver en moi le personnage que je chante pour, ensuite, l'exprimer. Cette façon, quel que soit le type d'expérimentation, représente le meilleur moyen de m'aider dans cette recherche intérieure. Bien entendu, il est également possible d'adopter cette approche lorsque la mise en scène est figée, mais il faut alors trouver la façon de s'y sentir bien. Quoi qu'il en soit, j'ai du mal à chanter si je n'adhère pas à la trame dramatique. Pour moi, l'aspect théâtral est fondamental.

Avant d'arriver à Toulon, le 25 octobre, vous chantiez Anna Bolena au Tchaikovsky Concert Hall de Moscou en version concert sous la direction de Marco Zambelli…

Je crois que tout était foncièrement différent. Nous avons chanté à Moscou avec un orchestre symphonique qui n'était pas très expérimenté en opéra et peu familier du bel canto. C'était donc plus lourd et les tempi étaient pesants. Sur le plan vocal, ce concert était de fait assez difficile, d'autant que certains des chanteurs ont été malades. Cette expérience est très différente du travail que nous menons ici à l'Opéra de Toulon. De plus lorsqu'on joue sur scène, il est bien plus facile de trouver des tempi plus justes car ils sont directement liés au drame.

 

Kate Aldrich (Jane Seymour) dans <i>Anna Bolena</i>.  © Frédéric Stéphan


Un changement d'approche musicale pour une même œuvre dans un délai aussi court est-il facile à négocier ?

Il aurait été encore plus difficile de passer de la version scénique à une version de concert. Ici, la voix est utilisée de façon plus légère et l'orchestre n'a pas cette présence envahissante qu'il avait à Moscou, avec laquelle nous devions constamment composer.

À Toulon, comment trouvez-vous la direction de Giuliano Carella ?

J'aime travailler avec ce chef. Il s'attache aux détails, ce que je trouve particulièrement important car, pour des raisons de coût, nous n'avons pas beaucoup de temps pour répéter. Néanmoins, Giuliano Carella travaille constamment avec précision et s'applique à maintenir l'aspect dramatique de l'œuvre depuis la première note de l'Ouverture jusqu'à son terme. Bien qu'il se montre toujours attentif aux voix et au confort de l'expression vocale, il ne raisonne pas seulement en termes de beauté des arias ou des duos, mais cherche la façon de les lier au reste afin de conserver la tension nécessaire durant tout le déroulement de l'œuvre. C'est une démarche, je crois, assez particulière.

Vous chantiez au côté d'Ermonela Jaho à Moscou et vous la retrouvez à l'Opéra de Toulon dans le rôle d'Anna Bolena. Comment travaillez-vous ensemble ?

Merveilleusement bien. Nous nous sommes rencontrées sur Maria Stuarda il y a 6 ans à l'Opéra de San Diego. Je chantais Elisabetta et elle était arrivée à la dernière minute pour remplacer la chanteuse qui chantait Maria. Notre complicité a été immédiate. Après toutes ces années, c'est un plaisir de nous retrouver pour Anna Bolena. C'est même drôle de pouvoir inventer des choses sur la base psychologique de nos personnages en sachant que l'autre saura immédiatement réagir à ce que nous proposons. De plus, Ermonela est une personne adorable et notre relation est amicale. C'est agréable de travailler avec une amie !




Kate Aldrich et Ermonela Jaho dans <i>Anna Bolena</i> sur la scène de l'Opéra de Toulon.  © Frédéric Stéphan

Kate Aldrich interprète le rôle d'Elizabeth dans <i>Maria Stuarda</i> de Donizetti à l'Opéra de San Diego sous la direction d'Edoardo Müller.  © San Diego Opera/Ken Howard, 2008

La plupart des rôles féminins de mezzo-sopranos sont des rôles de femmes fortes, de sorcières ou de personnages puissants. Mais, dans Anna Bolena, Giovanna Seymour est en quelque sorte une victime…

Entrer dans la peau de ce personnage est assez comparable à Adalgisa dans Norma, à ceci près qu'Adalgisa est davantage victime car elle est ignorante. Jane Seymour, elle, sait qu'elle entretient une relation amoureuse avec un homme qui n'est non seulement pas le sien, mais aussi le mari de son amie. Cela engendre d'ailleurs une question intéressante dans la mesure où la musique et le profil du personnage sont en quelque sorte innocents et naïfs, alors qu'il est impossible de tout expliquer par cette naïveté. Cela permet d'appréhender ce dont cette femme est responsable, ce qu'elle simule et ce qui lui échappe. À partir de là, de nombreuses voies s'ouvrent à l'interprète. Bien sûr, tout dépend du metteur en scène et de sa vision. Avec Marie-Louise Bischofberger, la Jane Seymour que je joue se situe à la frontière entre la fascination pour le pouvoir qui est à sa portée et l'horreur et la culpabilité qu'elle ressent par rapport à la situation. Or interpréter le rôle de cette façon est bien plus intéressant que s'il était simplement noir ou blanc, ou figé dans une posture. C'est ce qui lui donne vie car, au quotidien, nous ne sommes ni tout bons ou tout mauvais, mais constitués de tant d'aspects et de facettes en même temps.

 

Kate Aldrich (Elizabeth), Yeghishe Manucharyan (Leicester) et Reinhard Hagen (Talbot) dans <i>Maria Stuarda</i> à l'Opéra de San Diego.  © San Diego Opera/Ken Howard, 2008

En scène, votre prestance est particulièrement en accord avec la noblesse du personnage que vous interprétez. Avez-vous fait de la danse, ou suivi une formation spécifique ?

Cette aptitude doit me venir du patinage artistique que je pratiquais quand j'étais jeune. Je ne patinais pas dans un but professionnel, mais ça a pu m'apporter une certaine aisance dans les ports de bras et la tenue générale. En outre, je m'intéresse beaucoup à la manière dont un mouvement peut exprimer la musique. C'est un aspect que j'ai abordé pendant mes études. Je faisais partie d'un groupe dans lequel nous cherchions l'expression physique dans la musique. Je crois que cela m'a aidé par la suite.

Kate Aldrich dans <i>La Clemenza di Tito</i> en 2013 durant les Innsbrucker Festwochen.  D.R.

Dans Anna Bolena, vous enchaînez de grandes scènes avec des interruptions. Comment gérez-vous votre énergie ?

Dans Anna Bolena, il y a pour moi trois moments importants et le finale de l'Acte I. La scène d'ouverture est également importante car c'est ma première intervention chantée. Une fois que j'ai séparé l'œuvre en différentes portions, j'essaye de considérer uniquement la séquence qui se présente et je me concentre sur son déroulement. Bien sûr, je veille à rester cohérente, sur le plan dramatique, avec ce que j'ai exprimé dans la scène précédente.
Dans cette production, j'ai assez de temps pour procéder à un changement de costume dans ma loge et j'en profite pour relire la partition et me souvenir des détails abordés pendant la répétition précédente ou des points précis sur lesquels je souhaite évoluer. La musique de Donizetti est tellement remplie d'infimes détails que cela me pousse à creuser et à travailler en profondeur.

Après Toulon, on vous retrouvera à l'Opéra de Lyon du 23 janvier au 6 février 2015 dans Idomeneo, puis dans Carmen du 30 avril au 17 mai, et en octobre dans La Damnation de Faust. Comment expliquez-vous ce lien avec la France et le répertoire français ?

Je ne peux pas l'expliquer vraiment et c'est même assez fou. J'aime chanter en France et j'aime le répertoire français mais je n'ai jamais appris votre langue. J'ai étudié la diction française en tant que chanteuse, et même de façon très sérieuse car je suis particulièrement investie dans le chant français pour une étrangère ! Je crois que tout a dû commencer avec les opéras français rares que j'ai chantés, comme Salomé d'Antoine Mariotte, puis Salammbô d'Ernest Reyer à l'Opéra de Marseille et d'autres œuvres françaises peu connues. Une chose est sûre, lorsque je chante en français, j'ai cette sensation que ma voix se trouve dans son élément. J'ai aussi une profonde attache avec le bel canto, mais ce lien est d'une autre nature. La saison dernière, lorsque j'ai chanté La Favorite de Donizetti au Théâtre du Capitole de Toulouse, c'était en quelque sorte un mariage parfait entre mon attirance pour cette musique et la langue française !

 

Kate Aldrich dans <i>Carmen</i> au Michigan Opera Theatre en 2009.  D.R.

 

Le rôle de Carmen revient souvent dans votre carrière…

Aussi loin que je me souvienne, durant mes études, on m'a toujours dit : "Tu devrais être parfaite pour Carmen !". Mais je crois que c'était surtout lié à mes yeux et mes cheveux noirs, et au fait que je suis une mezzo. Le fait est qu'à la fin de mes études, j'avais très envie de chanter cet opéra… Il est vrai que j’ai chanté pas mal Carmen et que cet opéra est constamment programmé. C'est sans doute pour ces raisons que je reprends ce rôle si souvent, mais aussi parce que, sur le plan du caractère, je m'identifie beaucoup au personnage, à sa liberté et à sa volonté de la conserver contre vents et marées, à cette passion incendiaire et au pouvoir qu'elle exprime. Carmen peut être parfois limitée à la femme séductrice et provocatrice, mais elle est tellement plus que ça ! Chaque fois que je reprends ce rôle, j'y trouve quelque chose de nouveau, de nouvelles couleurs à lui apporter. Ces reprises me permettent de déceler des moments de l'opéra dont je n'avais pas estimé l'importance auparavant et de modifier mon approche à la lumière de cette nouvelle compréhension. J'ai un respect total pour l'écriture de Bizet.
D'une façon générale, les personnages qui m'intéressent ne sont pas nécessairement les "Jane Seymour", mais plutôt les personnalités très complexes, assez sombres et parfois folles ou qui perdent le contrôle. L'actrice en moi s'y retrouve et je m'efforce de les composer avec réalisme. Plus un personnage est réaliste et plus je le trouve facile à chanter.

Le Mage de Massenet que vous avez enregistré, ou Salammbô, que vous avez chanté à l'Opéra de Marseille, représente le type même d'opéras qui demandent un investissement important tout en sachant qu'on les chantera peu. Quelle place donnez-vous aux œuvres de ce type dans votre répertoire ?

Je pense continuer à m'y intéresser sans pour autant préparer cinq œuvres de ce type par saison ! Chaque prise de rôle est toujours une grande aventure et, parlant d'œuvres rares, il existe encore moins de références susceptibles de vous aider dans l'apprentissage ou l'interprétation. Mais travailler de tels rôles représente aussi des opportunités, surtout lorsque vous préparez un enregistrement, car vous vous sentez entièrement libérée d'une quelconque autre interprétation. Par exemple, pour Le Mage de Massenet, mis à part un duo et l'aria du ténor, il n'existait aucun enregistrement et cela m'a permis de plonger dans la partition et d'y trouver le sens qu'elle revêtait pour moi sans être influencée d'aucune manière par ce que d'autres chanteurs avaient pu produire dans le passé. Un tel rôle permet aussi de s'affranchir de l'attente du public qui peut passer par une note haute projetée alors que Massenet a écrit, par exemple, une nuance piano ! Et puis, en m'intéressant à des opéras rares, j'espère toujours que suivra une version scénique…

 

Maiya Kovalevska (Teresa) et Kate Aldrich (Ascanio) dans <i>Benvenuto Cellini</i> à Salzbourg en 2007.  © Clärchen Baus-Mattar & Matthias Baus

Lire la critique du DVD <i>Zelmira</i> avec Kate Aldrich enregistré au Rossini Opera Festival de Pesaro en 2009…

Au mois de juillet, vous chanterez Carmen aux Chorégies d'Orange. Chanter en plein air inquiète certaines de vos collègues, mais vous avez fait vos débuts aux Arènes de Vérone dans le rôle de Preziosilla dans La Force du Destin. Pensez-vous être vaccinée contre les grands espaces ?

J'ai fait mes débuts de chanteuse professionnelle à Vérone, c'est vrai, mais je n'avais alors aucune idée préconçue à propos de quoi que ce soit. Bien sûr, j'avais déjà chanté en public durant ma scolarité et mes études, mais pas tant que ça. Sept ou huit fois, pas plus…
Quand je me suis retrouvée aux Arènes de Vérone, l'enjeu était littéralement d'assurer et de survivre ! Heureusement j'étais très bien préparée, la voix répondait et je connaissais bien la mise en scène. Quand je repense à cette première représentation, je revois parfaitement cet escalier aux marches deux fois plus hautes que la normale que j'ai dû monter pour émerger tout en haut de la scène. Cela représentait une distance assez importante pour arriver là-haut avant de redescendre pour m'intégrer au chœur comme si j'en faisais partie jusqu'au moment où je surgissais du groupe pour commencer à chanter. En gravissant les marches j'étais pour ainsi dire anonyme et je voyais les milliers de spectateurs assis, une petite flamme allumée au bout du bras. Jamais je ne pourrai oublier ni cette image et ni cette intime conviction que le moment était venu ! Alors, avec cette conscience additionnée à la situation qui était encore plus grandiose que ce que j'avais imaginé, je suis rentrée dans une phase de concentration et je ne me rappelle plus vraiment de la suite si ce n'est que l'acoustique n'était pas mauvaise et même plutôt bonne.
J'ai entendu dire que le son était encore meilleur aux Chorégies d'Orange. Quoi qu'il en soit je ne redoute pas du tout de chanter en plein air. De plus, les cadres historiques sont superbes et ils sont porteurs d'une certaine émotion liée justement à leur histoire. Je sais qu'à Orange, la période des répétitions est courte, mais Jonas Kaufmann et moi connaissons bien Carmen et, pour ma part, j'ai déjà travaillé avec Louis Désiré qui fera la mise en scène.

À ce stade de votre carrière, quel rapport avez-vous avec votre voix ?

Si cela fait sens, et sans vouloir paraître prétentieuse, je crois que je m'efforce avant tout de préserver une bonne santé vocale et une authenticité de travail. La carrière d'un chanteur peut verser en direction d'un aspect commercial, comme elle peut s'orienter vers des choix artistiques. Il est donc important d'avoir conscience de ce qui appartient au business et où doit s'investir notre responsabilité en tant qu'artiste à nous exprimer dans l'Art que nous pratiquons. Par exemple, ici à l'Opéra de Toulon, mes collègues et moi avons été rassemblés pour former un groupe autour d'Anna Bolena de Donizetti. Là est la vraie réalité de cette expérience. Aborder les choses ainsi et, bien sûr, travailler chez soi, constitue le plus souvent le meilleur chemin pour avancer. Quant à faire des plans sur la comète par rapport à l'évolution de mon répertoire, je me pose toujours la question moi-même. Je suis en revanche certaine de ceci : j'aime les rôles que je chante, le bel canto, Mozart, l'opéra français… Bien entendu, je ne manquerai pas de préparer à court ou moyen terme un nouveau rôle au milieu de toutes les Carmen qui m'attendent !

 

Kate Aldrich dans <i>La Favorite</i> mis en scène par Vincent Boussard à Toulouse en février 2014.  © Patrice Nin

 

Jonas Kaufmann et Kate Aldrich dans la scène finale de <i>Carmen</i> au Met.  © Ken Howard-Metropolitan Opera 2010

Quelles seront vos prochaines dates importantes ?

Dans quelques jours, ce seront mes débuts dans Anna Bolena et je voudrais sincèrement pouvoir reprendre souvent le rôle de Jane Seymour. Je suis également très impatiente de chanter Carmen aux Chorégies d'Orange. Non seulement car cela va me permettre de retrouver Jonas Kaufmann mais aussi parce que j'ai toujours désiré venir chanter dans ce lieu. Un rêve va ainsi être exaucé… J'attends aussi avec impatience la Carmen que je chanterai à l'Opéra de Lyon du 30 avril au 17 mai. Je sais qu'il s'agit d'une production, dirons-nous, peu conventionnelle mais c'est mon mari, Riccardo Minasi, qui dirigera l'orchestre. Ce sera la première occasion qui nous est donnée de travailler ensemble sur un opéra. Jusqu’alors nous avons seulement collaboré pour un concert. Jamais pour un opéra…
Puis il y aura La Damnation de Faust, toujours à l'Opéra de Lyon, en octobre 2015. C'est un rendez-vous capital pour moi qui attends avec fébrilité de chanter le rôle de Marguerite…

 

 



Propos recueillis par Philippe Banel
Le 11 novembre 2014







Pour en savoir plus sur Kate Aldrich :
katealdrich.com

 

Mots-clés

Anna Bolena
Chorégies d'Orange
Ermonela Jaho
Giuliano Carella
Kate Aldrich
Marie-Louise Bischofberger
Opéra de Lyon
Opéra de Toulon

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