DVD Jaquette de : Capriccio (Metropolitan - 2011)

Distribution

Interprètes
  • Renée Fleming
    Die Gräfin
  • Joseph Kaiser
    Flamand
  • Russel Braun
    Olivier
  • Peter Rose
    La Roche
  • Morten Frank Larsen
    Der Graf
  • Sarah Connolly
    Clairon
  • Olga Makarina
    Eine italianische Sängerin
  • Barry Banks
    Ein italianischer Tenor
  • Ronald Naldi
    Diener
  • Paul Corona
    Diener
  • Steven Goldstein
    Diener
  • Christopher Schaldenbrand
    Diener
  • Grant Youngblood
    Diener
  • Scott Scully
    Diener
  • Brian Frutiger
    Diener
  • Kyle Pfortmiller
    Diener
  • Michael Devlin
    Der Haushofmeister
  • Bernard Ficht
    Monsieur Taupe
  • Laura Feig
    Solo Dancer
  • Eric Otto
    Solo Dancer
Mise en scène
John Cox
Chorégraphie
Val Caniparoli
Orchestre
The Metropolitan Opera Orchestra
Chef d'orchestre
Andrew Davis
Réalisation
Gary Halvorson
Origine
Metropolitan Opera, New York
Année
2011

Informations techniques

Durée
148'
Nombre de disques
2
Zone/Région
Zone ALL
Éditeur
Decca
Distributeur
Universal Music Classics
Date de sortie
16/01/2012

Vidéo

Couleurs/N&B
Couleurs
Format images
1.78
Format vidéo
16/9 compatible 4/3
Codec/Standard vidéo
NTSC

Audio

Version(s) sonore(s)
5.1 DTS Plein débit
Stéréo PCM
Sous-titres
•  Allemand
•  Anglais
•  Chinois
•  Espagnol
•  Français

Capriccio (Metropolitan - 2011) DVD

Note générale : 9/10

Richard Strauss

Opéra


Capriccio de Richard Strauss a fait la joie des spectateurs des salles de cinéma du monde entier le 23 avril 2011 lors de sa diffusion en direct du Metropolitan Opera de New York. La présence rayonnante de Renée Fleming ne comptait pas pour peu dans cette réussite. Le label Decca propose désormais cette splendide représentation sur supports Blu-ray et DVD.

Joseph Kaiser (Flamand), Peter Rose (La Roche), Sarah Connolly (Clairo), Michael Devlin (der Haushofmeister) et Renée Fleming (die Gräfin) dans <i>Capriccio</i> sur la scène du Met le 23 avril 2011.  Photo © Ken Howard/Metropolitan Opera

 

Renée Fleming (die Gräfin) dans la scène finale de <i>Capriccio</i>.  Photo © Ken Howard/Metropolitan OperaDernier opéra de Richard Strauss, Capriccio est intitulé par son auteur "une conversation destinée à être mise en musique, en un acte". L'action est située peu avant la Révolution française, à Paris dans les salons privés d'une jeune veuve, la comtesse Madeleine. Tous les personnages ont une importance musicale à peu près égale.
Le style adopté par Strauss joue en faveur de l'épuration stylistique dans laquelle tout tend à l'essentiel. Dans ce testament artistique, l'auditeur attentif trouvera une multitude d'autocitations d'opéras antérieurs et de références au XVIIIe siècle français, notamment à travers Couperin et Rameau. Un clavecin figure du reste dans l'orchestration et se trouve sur scène. Dans Capriccio, les pastiches musicaux de l'Ancien régime gardent une allure respectueuse et n'ont rien de méchamment ironique.
Richard Strauss développe dans son dernier opéra toutes les ressources de l'art vocal, ce qui aboutit à de lourdes conséquences pour les interprètes : savoir passer de l'une à l'autre avec souplesse. Tous les interprètes réunis sur la scène du Met tiennent le pari : les récitatifs secs ou accompagnés, les airs, le parler-chanter, les ensembles virtuoses extrêmement délicats à mettre en place comme les deux octuors dits "du rire" et "de la dispute" de la Scène 9 sont unis sans heurts et sans coupures pendant près de deux heures trente.
Ce tour de force n'aurait pu exister sans la direction extrêmement souple de Andrew Davis qui a suivi en cela les recommandations du compositeur qui exigeait que l'orchestre ne couvre pas les voix afin que le texte soit totalement audible et compréhensible. La légèreté de la formation y contribue grandement. Seule la conclusion de l'œuvre prendra plus d'ampleur dans le grand air final magnifié par Renée Fleming, incarnation réelle et symbolique - comme son personnage - de l'Art et sublime adieu de Strauss à l'opéra.

Le metteur en scène John Cox a choisi de situer son Capriccio dans un château proche de Paris dans les années 1920. Loin d'être exclusivement de cette époque, des éléments de décors, le clavecin et certains costumes renvoient au XVIIIe siècle français. Mais tout cela reste fidèle à une certaine tradition, le Met étant réputé pour son conservatisme. Le réalisme est à l'honneur et donne beaucoup à voir.

L'humour apparaîtra dans certaines phrases-clés du livret et au cours de la Scène 9, scène-pivot de tout l'opéra : les interprètes - le duo de chanteurs italiens, les deux danseurs - réussiront leurs prestations avec brio, n'en faisant pas trop dans la bouffonnerie.

 

Renée Fleming (die Gräfin) et Russel Braun (Olivier) dans <i>Capriccio</i> de Richard Strauss mis en scène par John Cox. Photo © Ken Howard/Metropolitan Opera

 

Richard Strauss a disposé avec Capriccio d'un de ses meilleurs livrets, auquel il a d'ailleurs contribué. Son sujet aborde la question fondamentale de l'esthétique de l'opéra : la primauté doit-elle y être donnée aux paroles ou à la musique ? La solution n'est pas donnée mais le final reste positif. L'impression du spectateur sera de même, pour cette œuvre difficile qui demande à être réentendue plusieurs fois pour en apprécier toutes les richesses.


À noter : Capriccio est proposé sur 2 disques : le DVD 1 contient les Scènes 1 à 7 (59'34), et le DVD 2, les scènes 8 à 13 (88'51).



Lire le test du Blu-ray Capriccio avec Renée Fleming

 

Retrouvez la biographie de Richard Strauss sur le site de notre partenaire Symphozik.info.

Nicolas Mesnier-Nature

Suppléments du DVD

En anglais non sous-titré, dans le format sonore choisi pour le programme principal :
La mezzo-soprano Joyce DiDonato introduit la représentation et interroge Renée Fleming devant sa loge sur son affinité avec la musique de Richard Strauss et Capriccio  en particulier. (5')

 

 

Bande-annonce du DVD

Critique Images et Son du DVD

Images

Ce master vidéo diffuse une douceur un peu trop extrême qui a tendance à diluer la précision attendue. Mais ce manque de piqué peut aussi être considéré comme une qualité qui, s'attachant au décor, rend crédible cette atmosphère visuelle cosy souhaitée par le metteur en scène. Plus problématique est cette dominante rouge qui trahit les visages avec constance. Reste que la présente captation se regarde sans déplaisir malgré des défauts assez prononcés, tels ces contrastes quelque peu éteints.

Son

La piste stéréo PCM, profonde, large et assez dynamique, diffuse l'orchestre du Met avec finesse. Les chanteurs bénéficient tous d'une certaine brillance de restitution et l'équilibre fosse/scène est particulièrement réussi.
Avec la piste multicanale très bien mixée en 5.1, la localisation des voix apporte une vie supplémentaire tandis que la projection accentuée favorise la lisibilité. L'orchestre gagne également une expression bien plus fouillée et un meilleur positionnement des pupitres. La scène arrière relaie l'orchestre avec subtilité, apportant une aération bienvenue, tandis que le caisson de graves souligne les basses avec modération.

 

Note technique : 7/10

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