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Interview de Michel Piquemal, Chef de chœurs et chef d'orchestre

Michel Piquemal.  D.R.

Michel Piquemal est un de ces rares chefs du paysage musical français à défendre notre patrimoine avec autant d'ardeur. Il y a quelques années, il exhumait un Requiem de Ropartz salué par le public et la presse. Aujourd'hui c'est à la Messe Solennelle de Pâques de Martial Caillebotte, frère du célèbre peintre, que ce musicien passionné a décidé de redonner vie avec la musicalité et l'engagement du Chœur Régional Vittoria d'île-de-France. Un disque est déjà disponible sous le label Sisyphe, et plusieurs concerts vont permettre la redécouverte d'une écriture experte et inspirée.
Histoire de cette résurrection…

 

Tutti-magazine : La sortie en disque de la Messe Solennelle de Pâques de Martial Caillebotte est sans doute l'aboutissement d'une succession d'étapes assez originales. Comment avez-vous rencontré cette œuvre ?

Michel Piquemal : Les circonstances de cette découverte sont effectivement assez étonnantes. Je donnais Carmina Burana en concert au Musée Renoir de Cagnes-sur-mer dans le cadre du festival d'été Un Soir chez Renoir. Plusieurs chœurs étaient réunis pour l'occasion. Lors de la pause le baryton Benoît Riout vient me trouver et me parle des mélodies de Martial Caillebotte, dont il connaissait les descendants… Tout me pousse aujourd'hui à penser que cette résurrection de l'œuvre du compositeur Caillebotte ne pouvait se faire ailleurs qu'au musée Renoir, dans la mesure où Martial s'est rendu en 1896 avec Renoir à Bayreuth pour assister à la Tétralogie. Martial Caillebotte était passionné par la musique de Wagner, et cela se retrouve dans son écriture.

Vous connaissiez vous-même le compositeur Caillebotte ?

Pas vraiment. Du reste, Martial Caillebotte, comme son frère peintre Gustave, faisaient partie de ces artistes qui œuvrent plus pour les autres que pour eux-mêmes. Or j'apprends à cette occasion que la famille est en possession d'un grand nombre de partitions, dont une Messe Solennelle… Bien sûr, cela m'intéressait… Lorsque nous nous sommes revus en septembre Benoît Riout tenait dans ses mains le manuscrit de la partition d'orchestre de cette Messe, seul manuscrit rescapé de l'œuvre.

 

Le compositeur Martial Caillebotte au piano.  D.R.

 

Martial Caillebotte (à gauche) et son frère Gustave, le peintre.  D.R.

L'intérêt pour cette musique a-t-il été immédiat ?

J'ai aussitôt mis la partition sur le pupitre de mon piano et j'ai très rapidement compris que cette écriture était d'une teneur particulièrement riche. Puis, très rapidement sont venues ces question : comment et avec qui monter cette œuvre ? J'ai tout d'abord eu l'intention de concrétiser ce projet avec le Chœur Régional Provence Alpes Côte d'Azur, mais cela n'a pu se faire en raison de problèmes de subventions. J'ai alors eu l'idée de monter cette Messe avec un autre chœur dont je m'occupe, celui de l'Abbaye aux Dames de Saintes. Le Chœur, comme moi, était désireux de travailler sur cette œuvre.

Comment expliquer qu'un compositeur de talent tombe ainsi dans un oubli quasi total ?

Tout d'abord, son frère peintre, Gustave, était plus connu que lui. On savait alors surtout de Martial qu'il était photographe et que les deux frères partageaient une passion pour la philatélie et le yachting. Ils se retrouvaient pour faire des régates sur la Seine. Mais les vastes connaissances musicales de Martial sont restées dans l'ombre alors qu'il avait été élève de Théodore Dubois au Conservatoire National de Musique de Paris et qu'il fréquentait la classe de piano d'Antoine Marmontel en tant que virtuose de l'instrument. Mais, aujourd'hui encore, je pense que ses descendants ont peut-être craint un moment que la redécouverte de sa musique, si elle ne se montrait pas à la hauteur de l'attente, puisse ternir l'image de Gustave, son frère peintre. Quelques mots reçus de la famille, et un article dans Le Figaro me laissent à penser que cette appréhension est maintenant levée…

Avez-vous également retrouvé le matériel d'orchestre et de chœurs ?

Absolument pas, et il a été nécessaire de le créer à partir de la seule partition existante : le manuscrit qui était en ma possession. Martial Caillebotte a tout d'abord écrit sa Messe pour grand orchestre, puis il a décliné une version pour une formation réduite, sans doute pour créer sa Messe à Notre-Dame de Lorette le 5 avril 1896, la paroisse de son frère aîné, l'Abbé Alfred Caillebotte. La partition qui a été retrouvée est d'ailleurs assez étonnante car elle contient sur une page la petite orchestration, et sur l'autre celle pour grand orchestre. Tout cela écrit à la main d'une écriture absolument magnifique au point que j'ai dirigé la Messe avec ce manuscrit !Partition de la <i>Messe Solennelle de Pâques</i> de Martial Caillebotte.  © François Berthelot

Est-ce la version pour orchestre réduit que vous avez utilisée pour l'enregistrement ?

Tout à fait, et pour des raisons de moyens. Dans cette version, l'orgue remplace la petite harmonie. Caillebotte n'a conservé que deux trompettes, trois trombones, deux harpes et les cordes.

Espérez-vous un jour diriger la Messe Solennelle de Pâques dans sa version avec grand orchestre ?

Si l'occasion se présente en Ile-de-France ou à Marseille, par exemple, je la dirigerai avec grand plaisir. Mais trouver un grand orchestre pour une œuvre chorale est loin d'être évident. J'ai pensé également que la version pour orchestre réduit pourrait plus facilement inciter les musiciens à s'intéresser à une œuvre moins lourde à monter au niveau des effectifs. La version pour grand orchestre nécessite un investissement bien plus important. Ceci dit, la qualité de orchestration est telle que la version que nous avons enregistrée ne souffre d'aucun déséquilibre et sonne même de façon très convaincante. Jouer la version avec grand orchestre dépendra, bien sûr, de l'accueil que le public va réserver à notre disque.

Vous avez créé la Messe de Caillebotte avec le chœur de Saintes…

Nous avons fait une série de quatre concerts avec le chœur et un orchestre que nous avons monté pour la circonstance. L'accueil que nous avons rencontré m'a permis de comprendre la viabilité de l'œuvre de Caillebotte. J'étais dès lors convaincu de monter cette Messe Solennelle avec le Chœur Régional Vittoria d'île-de-France, qui était plus en mesure de chanter cet ouvrage somme toute assez difficile. Nous l'avons donné deux fois en concert avec l'Orchestre Lamoureux. De là est né l'idée d'un enregistrement…

Ce disque est sorti sous le label Sisyphe…

J'en ai parlé à Yves Riesel qui s'est montré d'accord pour sortir la Messe de Caillebotte sous son propre label Sisyphe. Entre les premiers concerts et l'enregistrement, l'Orchestre Lamoureux avait monté son chœur… Et c'est pourquoi nous avons enregistré avec l'Orchestre Pasdeloup !Cliquer pour commander la <i>Messe Solennelle de Pâques</i> de Martial Caillebotte…

Une œuvre quasi inconnue peut-elle être plus porteuse qu'une autre ?

Redonner vie à une œuvre apporte un sentiment extraordinaire. C'est un travail, en tout cas, absolument passionnant qui stimule indéniablement car il y a tout à faire. Rendez-vous compte que, à part quelques mélodies qui ont été chantées, tout le reste de la production musicale de Martial Caillebotte est totalement inconnu. Sa musique n'est jamais sortie de sa famille. Or cette famille n'est pas du tout musicienne et conserve les partitions dans des malles… Je me suis trouvé face à ce type de situation lorsque je me suis intéressé à la musique de Joseph-Guy Ropartz. Ses descendants m'ont appelé pour me demander : "Est-ce que vous croyez que la musique de grand-père vaut quelque chose ?". Or Ropartz était connu comme compositeur. Alors, Caillebotte… Quoi qu'il en soit, je vais essayer d'avoir accès à d'autres de ses compositions et, pourquoi pas, de faire un second disque destiné à faire connaître sa musique…

Après votre action sur la redécouverte de la musique de Ropartz, vous vous attelez donc maintenant à une autre cause…

On a fait beaucoup pour la redécouverte du répertoire baroque, mais on a trop longtemps délaissé les compositeurs français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe. Entre Jean Cras et Émile Paladhile, il y a des compositeurs extraordinaires qui mériteraient qu'on se penche sérieusement sur leurs œuvres. Et Gabriel Pierné, Albert Roussel… Vous n'avez pas idée du nombre de compositeurs de qualité qui attendent notre volonté de les sortir de l'oubli quand nos grands orchestres français s'évertuent à jouer toujours les mêmes œuvres de Mahler ou de Brahms ! Je me dois, pour le Chœur Régional, d'inscrire à notre répertoire des œuvres de ce calibre qui honorent notre patrimoine.

Quel a été l'accueil du chœur Vittoria lorsque vous lui avez proposé de travailler cette Messe de Caillebotte ?

Le travail sur cette partition est loin d'être évident car il s'agit d'une écriture très personnelle. Ce n'est ni du Franck ni du Fauré ou du Debussy et, en fin de compte, peu similaire à la musique de l'époque. Il a donc fallu rentrer dans cet univers assez contrapuntique chargé d'harmonies élaborées et d'un chromatisme proche de celui de Wagner. Cela n'a pas été facile pour les choristes car il n'y a pas vraiment de référence. Au début, je pense qu'ils se sont un peu méfiés. Mais ils me font confiance et tout s'est enchaîné pour le mieux dès qu'ils ont pu commencer à interpréter. Car cette musique nécessite vraiment qu'on l'interprète. Elle impose d'oser afin de rendre son côté mouvant et sa fluidité. Dès que les choristes ont pu se laisser aller, ils sont rentrés dans la musique et ils sont maintenant très heureux de chanter cette œuvre. Nous avions rencontré la même situation lorsque nous avons commencé à travailler la musique de Ropartz. Ce sont, dans les deux cas, des écritures qui sont bien moins faciles qu'elles en ont l'air.

 

Le Chœur Régional Vittoria d'île-de-France chante la <i>Messe Solennelle de Pâques</i> de Caillebotte sous la direction de Michel Piquemal.  © François Berthelot

 

Michel Piquemal dirige la <i>Messe Solennelle de Pâques</i> de Martial Caillebotte le 10 février 2012 à l'église Saint-Roch.  © François Berthelot

Une œuvre que l'on redécouvre est-elle importante pour l'économie d'un chœur et ses perspectives de concerts ?

Les difficultés économiques sont actuellement telles que les organisateurs de concerts font la moue lorsqu'on leur propose du Caillebotte et préfèrent un Requiem de Mozart qui leur assure de remplir les salles. Mais, en lui proposant toujours les grands tubes des la musique classique, je pense que c'est le plus sûr moyen de tuer le public. Le Chœur Vittoria pourrait fort bien chanter la Symphonie no. 9 de Beethoven toute l'année ! Si nous allons prochainement proposer la Messe Solennelle de Caillebotte en concert, c'est parce que nous prenons nous-même le risque de la programmer. Malgré tout, je suis persuadé que c'est quasiment un devoir, non seulement de renouveler ainsi l'offre de concerts, mais aussi de valoriser notre patrimoine musical.

La Messe Solennelle de Caillebotte utilise trois solistes : soprano, ténor et basse. Que pouvez-vous dire de leurs interventions ?

L'œuvre est avant tout très riche par son orchestre et ses chœurs. On ne peut pas dire qu'il s'agisse d'une pièce pour solistes. La voix du ténor est la plus valorisée, quant la soprano n'a que deux interventions, et la basse légèrement plus. Mais il faut dire aussi que l'œuvre n'est pas constituée par des airs. Ce sont plus des phrases qui sortent de l'orchestre ou du chœur.

L'Ouverture est un dialogue très serré entre l'orchestre et l'orgue. Comment parvenez-vous à synchroniser les attaques avec l'organiste qui peut être distant ?

Lorsque nous avons donné la Messe Solennelle à Saint-Roch, nous nous sommes servis de l'orgue de chœur et j'étais relativement proche de l'organiste. Cet orgue était parfait pour l'œuvre. Lorsque nous allons la proposer à Saint-Eustache le 15 février, nous utiliserons la console de l'église. Dans d'autres lieux, nous pouvons utiliser la vidéo pour que l'organiste me voit diriger.

Avez-vous enregistré votre disque en public ?

Non, nous avons enregistré la Messe Solennelle à l'église Saint-Roch, deux soirs de suite à raison de trois heures par soirée et sans public. Enregistrer en live dans une église, c'est s'exposer à la toux des spectateurs et à divers bruits qui se trouvent amplifiés par la réverbération. Pour cet enregistrement, nous avons pu nous placer précisément dans le chœur de l'église, ce qui nous a permis de maîtriser l'écho.

 

Enregistrement de la <i>Messe Solennelle de Pâques</i> de Martial Caillebotte à l'église Saint-Roch en mai 2012.  © Jean-Baptiste Millot

 

Le Chœur Régional Vittoria d'île-de-France.  © François Berthelot

En tant que chef de chœur et chef d'orchestre comment pouvez-vous qualifier cette Messe Solennelle ?

Martial Caillebotte a particulièrement veillé à suivre le texte liturgique. Je pense même que bien peu d'œuvres suivent le texte à ce point, son cheminement et les intentions qu'il contient. C'est d'ailleurs cette volonté clairement exprimée dans l'écriture qui est à l'origine de forts contrastes, d'à-coups et de ruptures. Avec Caillebotte, nous nous situons aux antipodes d'un Vivaldi et de sa fluidité de discours pour coller au plus près du texte et de ses symboles. La Messe Solennelle est très inspirée de Wagner et contient pas moins de douze leitmotiv en référence aux douze apôtres. Le Père, le Fils, la Résurrection… Tous ces thèmes sont exposés, au violon par exemple, avant que, véritablement, le chœur chante le texte. La structure est très solide et il est évident qu'elle a bénéficié d'un très grand soin au niveau de sa construction. Cette Messe réclame, au préalable, tout un travail de recherche pour en comprendre les méandres, ce qui n'est absolument pas le cas de toutes les œuvres liturgiques.

Avez-vous partagé cette approche avec le chœur ?

Bien sûr, d'autant que j'apprécie de communiquer aux interprètes la direction vers laquelle je les mène et les raisons qui sont à la base de mes choix. Il est indispensable que les choristes puissent comprendre pourquoi j'accélère ou je ralentis sur certains passages, ou pourquoi je souhaite exprimer telle intention à un point précis de la partition. En l'occurrence, le texte a aussi beaucoup servi au chœur dans son approche et sa compréhension de l'œuvre.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour monter cette Messe pour laquelle il n'existait pas de référence.

Avec la chorale de Saintes, c'était un travail de plusieurs mois et, avec le Chœur Vittoria, je dirais un trimestre à raison de deux répétitions par semaine. Il ne faut pas oublier que cette Messe Solennelle dure plus d'une heure. Lorsque nous la présenterons le 15 février à Saint-Eustache avec le Requiem de Ropartz, la soirée sera dense !

La Messe de Caillebotte ne se suffit-elle pas à elle-même pour un concert ?

Ce concert va marquer les 25 ans du Chœur Vittoria, et j'ai pensé que c'était l'occasion de proposer au public ces deux œuvres qui symbolisent nos deux grandes découvertes à 10 ans d'écart. D'autant que le Requiem de Ropartz n'a pas été beaucoup donné en concert. Sans doute les gens se méfient-ils de ce qu'ils ne connaissent pas et ce concert anniversaire assez exceptionnel va tenter de les convaincre de la beauté de ces œuvres.

Comptez-vous diriger souvent la Messe de Caillebotte pour la faire connaître ?

Nous la proposerons dans un premier temps le 23 février au Théâtre de Yerres. C'est à Yerres que les Caillebotte possédaient une villa et c'est à cet endroit que Gustave a peint plusieurs tableaux.
Mais un de nos prochains rendez-vous importants de 2013 est le concert que nous donnerons le 7 avril à l’église Saint-Roch avec l’Orchestre Pasdeloup. Nous proposerons un programme Poulenc avec le Concerto pour orgue, le Gloria, les Litanies à la Vierge Noire, ainsi que des œuvres pour orgue seul de Thierry Escaich.

Comment partagez-vous votre activité ?

Je la partage entre Le Chœur Régional Vittoria d'île-de-France, le Chœur PACA, celui de Saintes, et aussi mon ensemble vocal, qui est un ensemble professionnel et que je suis en train de relancer avec une structure différente suite à l'arrêt total des subventions. Je suis en outre assez régulièrement invité par différents orchestres, notamment à Avignon, Marseille où je dirige l'Orchestre de l'Opéra, Nice, Cannes… Essentiellement dans le Midi.

Votre travail avec le Chœur Régional Vittoria d'île de France et le Chœur Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur est-il différent ?

Je suis plus présent auprès du Chœur Vittoria où je suis assisté par Boris Mychajliszyn. En PACA, il y a deux chefs de chœur, Nicole Blanchi et Daria Kucevalova. J'interviens sous forme de week-ends. Le Chœur PACA est en fait constitué de deux chœurs : l'un est localisé à Cagnes-sur-mer, c'est le Vocal Azur, l'autre à Aix-en-Provence, c'est le Vocal Provence. Chaque chœur compte entre 45 et 50 choristes et il est indépendant, avec son propre répertoire. Nous les réunissons assez souvent pour des œuvres importantes.

Vous dédiez l'enregistrement de la Messe de Caillebotte à Philippe Pélissier. Souhaitez-vous nous dire quelque chose à ce sujet ?

Philippe Pélisier était un très grand ingénieur du son. Il était metteur en ondes à Radio-France et il a fait un tas de découvertes dans la prise de son qui le passionnait, comme la mise au point du panoramique de micros. Je le connaissais depuis très longtemps et ma famille et lui avions énormément sympathisé. Pour moi, c'était un ami. Il avait enregistré pratiquement tous les disques du Chœur Vittoria, mais aussi tous mes disques de baryton consacrés à Poulenc, Fauré, etc. Il est décédé fin 2011. Son fils Laurent à pris la suite de son travail et c'est précisément lui qui a fait l'enregistrement de la Messe Solennelle de Pâques de Caillebotte. L'émotion était bien sûr très grande pour lui comme pour nous…

 

Le Chœur Régional Vittoria d'île-de-France et Michel Piquemal à l'église de la Trinité le 23 novembre 2012.  D.R.



Propos recueillis par Philippe Banel
Le 16 janvier 2013

 

Pour en savoir plus sur le Chœur Régional d'île-de-France et ses concerts :
www.vittoria.asso.fr

Pour en savoir plus sur le Chœur Régional Provence Alpes Côte d'Azur :
www.choeurpaca.fr

 

 

 

Mots-clés

Chœur Régional Provence Alpes Côte d'Azur
Chœur Régional Vittoria d'île-de-France
Martial Caillebotte
Michel Piquemal

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Vidéo

Final de la Messe Solennelle de Caillebotte

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