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Interview de Richard Plaza, initiateur et Directeur artistique de L'Instant Lyrique

Richard Plaza,  Directeur artistique de L'Instant Lyrique.  D.R.

Voilà trois saisons que L'Instant Lyrique s'est installé à L'Éléphant Paname pour devenir un passage obligé du récital lyrique à Paris. Richard Plaza, à l'origine du concept, nous raconte cette aventure que d'aucuns auraient qualifiée d'échec annoncé, et qui parvient à fédérer aujourd'hui chanteurs et public autour de l'art du récital…
Pour ouvrir la saison 2017-2018, L'Instant Lyrique se risque à la Salle Gaveau pour les 20 ans de carrière de la mezzo-soprano Karine Deshayes qui fêtera l'événement avec l'Orchestre Lamoureux et plusieurs invités.

 

 

Tutti-magazine : La 3e saison de L'Instant Lyrique s'est achevée sur un 27e récital, celui d'Alexandre Duhamel à L'Éléphant Paname. Si vous le voulez bien, remontons aux sources du concept… Comment est née l'idée même de L'Instant Lyrique ?

Richard Plaza : C'est au Burgundy que l'aventure a commencé. L'hôtel possédait une galerie idéale ainsi qu'un piano et, très vite, on m'a confié l'organisation des concerts. C'est ainsi que L'Instant Lyrique est né. J'ai demandé à Karine Deshayes si elle acceptait d'inaugurer cette première saison. Elle m'a répondu"Oui, je suis partante !" et Karine est devenue la marraine de L'Instant Lyrique. La saison proposait alors quatre récitals accompagnés par Antoine Palloc. Anne-Sophie Duprels, Pauline Courtin et Isabelle Cals se sont également produites cette première année.
Dès la seconde saison, nous nous sommes établis à L'Éléphant Paname. C'est Roselyne Bachelot qui m'a fait connaître ce lieu dont j'ignorais l'existence. Je m'y suis donc rendu les mains dans les poches pour présenter le concept. Nous avions également à nouveau la chance de pouvoir compter sur Karine Deshayes qui était partante pour nous aider à monter cette seconde aventure dans un nouveau lieu. Il se trouve que Fanny et Laurent Fiat, les directeurs de L'Éléphant Paname, n'avaient pas encore de musique au programme de leur centre et pouvaient nous accueillir, moyennant une location de salle s'élevant à environ 3.000 €. Il s'agissait alors de la salle située en haut du bâtiment d'une jauge d'une centaine de personnes.

 

Anne-Sophie Duprels pendant son Instant Lyrique, le 7 novembre 2016.  D.R.

Vous n'aviez pas de budget à l'époque…

Effectivement, nous n'avions pas un sou, mais nous avons trouvé un compromis avec les dirigeants de L'Éléphant Paname qui souhaitaient vraiment ajouter de la musique classique à leur programmation, et grâce à un partenariat avec British Airways, les artistes ont été dédommagés avec des allers/retours Paris-New York en première classe. Au début, les chanteurs avec lesquels nous avons travaillé étaient satisfaits et nous avons ainsi accueilli la première année Karine Deshayes, Nathalie Manfrino, Delphine Haidan et Manuel Nunez-Camelino… Le public nous a suivis, tout le monde a suivi et, finalement, avec Sophie de Ségur, Julien Benhamou et Antoine Palloc, nous avons réfléchi à la façon de trouver notre place dans cette aventure. Dès la seconde saison, nous étions en mesure d'offrir un cachet aux artistes…

Depuis le lancement du concept, le nom est resté "L'Instant Lyrique"…

Oui, dès le premier récital au Burgundy. J'ai trouvé ce nom et il est déposé, de telle sorte que vous ne pouvez pas commercialiser de bougies ou d'allumettes en utilisant "L'Instant Lyrique" ! Pourtant, nous avons déjà été confrontés à plusieurs soucis l'année dernière. Deux idiots avaient eu la lumineuse idée de lancer des concerts sous le même nom ! De même, une personne, afin de lever des fonds pour son école, avait organisé deux soirées à l'Auditorium du Louvre qu'elle avait tout bonnement baptisées "L'Instant Lyrique" !

Comment êtes-vous passé de la rétribution en billets d'avion aux cachets pour les chanteurs ?

Nous avons monté une association au sein de laquelle nous avons réuni tous nos amis. Ils ont accepté de nous aider à une condition : que nous puissions adjoindre un but caritatif à notre aventure, en même temps que nous offrons une scène supplémentaire aux chanteurs. Il faut dire que notre concept est assez unique. En dehors des superstars que peuvent s'offrir les grands groupes pour des concerts privés, et des grands noms qui participent à certains récitals prestigieux sur de grandes scènes, comme ceux des Grandes Voix, nous sommes quasiment les seuls à construire notre saison avec des chanteurs professionnels que vous pouvez par exemple voir la veille sur la scène de l'Opéra de Paris. Avec les Convergences, Christophe Ghristi offrait cette possibilité à l'Amphithéâtre Bastille, mais l'Opéra de Paris ne semble plus rien faire en ce sens. Par ailleurs, je suis tout à fait conscient du désintérêt du public français pour le récital. Nous faisons aujourd'hui le plein de spectateurs dans la rotonde de L'Éléphant Paname, ce qui représente au maximum 200 personnes sur une population de 3 millions de Franciliens ! Il faut reconnaître aussi que rien n'est fait pour développer un quelconque intérêt pour la voix chez l'enfant, comme le font les Allemands dès le plus jeune âge.

 

Dôme de L'Éléphant Paname.  © Emmanuel Donny

Vous êtes maintenant confrontés à une salle pleine qui ne peut pas accueillir davantage de public…

Nous avions besoin d'une petite structure mais, de fait, nous sommes face à un problème dû à la capacité d'accueil de l'endroit. Par exemple, la soirée Offenbach était pleine 15 jours avant le spectacle. Même chose pour le récital d'Annick Massis*. Ceci dit, la dernière saison était la première où nous refusions du monde et il nous était impossible de doubler une soirée au dernier moment… Je dois reconnaître que le public est plus nombreux car je remarque de nouvelles têtes à chaque récital. Nous allons voir ce que donnera la soirée Béatrice Uria-Monzon et Alain Duault consacrée à Maria Callas car elle sera présentée à la fois le 31 octobre et le 3 novembre.
Quant à changer de salle pour une jauge plus importante, le risque est important. L'idéal serait une capacité de 250 places. Au-delà, nous ne serions ni dans le même contexte ni dans une configuration permettant au spectateur de rencontrer l'artiste après son récital. Dans un théâtre, l'accès aux coulisses peut s'avérer compliqué alors que nous sommes ici davantage dans un rapport assez semblable à un concert de salon. Cela plaît à notre public et je ne voudrais pas le perdre en changeant de salle. Par exemple, à la fin de son récital, Patrizia Ciofi a proposé aux spectateurs de choisir ce qu'elle chanterait en bis, et elle a enchaîné quatre airs après un programme déjà bien fourni. La salle était bien sûr aux anges.
Ce rapport propre au récital, je le reconnais, peut mettre en danger l'artiste qui se retrouve à découvert. Pour preuve : un chanteur qu'on avait totalement perdu lorsqu'il a réalisé backstage que le public l'attendait. Mais ce rapport même est gage d'une qualité assez unique. Par ailleurs, il est vrai aussi que cela est difficile à équilibrer au niveau économique. La billetterie ne couvre pas nos besoins financiers, d'autant que nous ne payons pas nos artistes au rabais. Ils sont sans doute moins payés qu'ailleurs, mais je leur propose un contrat et les rémunère avec un cachet à 4 chiffres ! Ajoutez à cela les charges sociales…
* Voir vidéo en fin d'article : en bis de son Instant Lyrique à L'Éléphant Paname, Annick Massis interprète une version de À la claire fontaine revue et corrigée par Antoine Pallock (qui l'accompagne) et Stéphane Tardivat.

 

Gabrielle Philiponet invitée de L'Instant Lyrique, le 26 avril 2016.  D.R.

Les spectateurs se demandent sans doute si l'artiste qui va entrer en scène attend ce moment dans un espace confiné…

Antoine Palloc et Nicolas Courjal répètent à L'Éléphant Paname.  D.R.Pas du tout, derrière l'estrade se trouve un escalier qui conduit à un sous-sol où se trouve une immense loge. Quant à l'ambiance qui règne dans ces coulisses, je dirais que c'est comme partout ailleurs : certains chanteurs rigolent quand d'autres sont tendus. Certains ont besoin de solitude et la recherchent tandis que pour d'autres, cela n'a pas d'importance. Entre nous, la saison prochaine, nous accueillerons un chanteur que je sais particulièrement traqueur et je pense craindre une absence jusqu'à ce que je le vois monter sur scène… Mais il faut bien comprendre que, pour un récital, l'interprète est à découvert et ne porte pas de masque face au public qu'il sent proche de lui puisqu'il n'y a pas de fosse. À l'Opéra Bastille 10 mètres séparent le chanteur et le premier rang de spectateurs, et cela fait une énorme différent.

Pouvez-vous nous parler de l'aspect caritatif de L'Instant Lyrique…

Nous offrons à chaque représentation un contingent de places à une structure que nous souhaitons aider. La saison dernière, nous avions choisi le Palais de la Femme, qui est géré par la Fondation Armée du Salut. Lorsque nous avons rendu visite aux responsables de la structure, nous avons été surpris de trouver dans ce bâtiment pas moins de trois pianos et un petit théâtre dans une grande salle totalement délabrée et saccagée par des barres de soutènement, sans doute pour des raisons de sécurité. Nous devions faire un concert dans ce lieu avec Anne-Sophie Duprels, mais j'ai bien senti que cela n'était pas satisfaisant pour la direction. Les responsables ne voulaient pas recevoir des artistes, mais plutôt que nous invitions les pensionnaires afin de leur donner l'occasion de sortir. Et c'est ce que nous avons fait en les accueillant à L'Éléphant Paname. Ceci étant, ne pensez pas que nous demandons aux artistes une prestation bénévole dans ce contexte. Les contributions au fonds de dotation permettent d'offrir un cachet au chanteur là aussi.
La saison prochaine nous allons travailler avec l'association Les Petits Bonheurs, qui œuvrent pour les malades du Sida et permettent d'éclairer un moment vie des gens en souffrance dans les hôpitaux de Paris. Les gens de l’association sont extrêmement motivés. Pour des raisons pratiques et ergonomiques, nous organiserons un concert qui leur sera réservé à l'Éléphant Paname… Enfin, pour rester sur le plan associatif, le récital de Sophie Koch, le 25  janvier, sera donné au profit de la fondation Le Refuge de Kol qui œuvre pour donner un accès à la scolarité à de jeunes Cambodgiens.

 

Chiara Skerath et Antoine Palloc.  © Capucine de Chocqueuse

Les artistes sont-ils faciles à convaincre de se produire à L'Instant Lyrique ?

Nous nous sommes aperçus que de plus en plus de chanteurs souhaitaient venir chanter et, croyez-moi, la liste des demandes grandit en même temps que la notoriété. Au début, nous avons ennuyé Karine et d'autres chanteurs qui acceptaient d'être rétribués avec des billets d'avion. Certains artistes n'acceptaient que s'ils étaient payés, ce qui est tout à fait normal. Aujourd'hui, la situation est totalement différente, et ce sont aussi les agents qui nous appellent !

Le pianiste Antoine Palloc accompagne la plupart des récitals de L'Instant Lyrique. Que pouvez-vous nous dire de votre collaboration ?

J'avais 20 ans lorsque nous nous sommes rencontrés au Conservatoire de Nice. Antoine était alors en classe de déchiffrage piano, et moi en classe de déchiffrage chant. De telle sorte qu'il est devenu mon premier accompagnateur. Puis nos chemins se sont séparés et c'est à lui que j'ai proposé le premier de collaborer à L'Instant Lyrique. Il a accepté et a même participé à la création du concept, aux côtés de Sophie de Ségur et Julien Benhamou.

 

L'équipe de L'Instant Lyrique : Julien Benhamou, Richard Plaza, Antoine Palloc et Sophie de Ségur.  D.R.

Comment travaillez-vous ensemble à la destinée de L'Instant Lyrique ?

Nous sommes donc quatre et nos décisions sont collégiales. Julien Benhamou travaille maintenant au casting de l'Opéra de Bordeaux et nous amène un certain nombre d'artistes. Il connaît énormément de chanteurs, et c'est grâce à lui que nous avons pu organiser un récital avec Sonya Yoncheva en Suisse. Antoine, par exemple, nous a présenté Chiara Skerath et Nicolas Courjal. Quant à Sophie de Ségur, elle nous apporte son expérience du chant et sa connaissance du milieu et participe de la même façon à nos choix. C'est elle qui, entre autres, a amené Patrizia Ciofi. Quant à moi, je désirais absolument la présence de Christian Tréguier dans la soirée Offenbach, car c'est un artiste que je trouve superbe… Personne n'a aucun droit de véto parmi nous. S'il nous arrive de faire de mauvais choix, cela ne donne pas lieu à un règlement de compte. Nous nous sommes d'ailleurs aperçus que nous aimions les mêmes choses. Bien sûr, nous discutons mais, avant tout, nous nous faisons plaisir en conviant les gens que nous aimons et en lesquels nous croyons.

 

L'Instant Lyrique - Saison 2017-2018.

Y a-t-il une façon propre à L'instant Lyrique de construire un programme de récital ?

Ce sont les artistes qui nous proposent leur programme. Pour autant, certains airs peuvent être incontournables et je n'hésite pas alors à demander aux chanteurs s'ils peuvent les inclure. Parfois, nous sommes enthousiasmés par la découverte de mélodies qu'ils nous apportent. D'autres fois, à la lecture de programmes exigeants, nous craignons de nous tirer une balle dans le pied et, le jour du récital, la réussite musicale est exemplaire. Il arrive aussi qu'un conseil soit judicieux lorsque nous recevons une proposition de programme bancale. Mais tout cela se passe sans jamais rien imposer.

De nombreux artistes se sont déjà produits à L'Instant Lyrique. Avez-vous des souvenirs personnels à partager avec nos lecteurs ?

Je n'ai que des bons souvenirs, et aucun mauvais. J'ai été très surpris par la soirée Offenbach qui m'a permis de découvrir Le Roi carotte que je ne connaissais pas. La réunion de Franck Cassard et de Christian Tréguier a été pour moi un grand moment. Accueillir Patrizia Ciofi a aussi été un pur bonheur. J'ai adoré le récital d'Annick Massis. Si le loup ne le mange pas, Benjamin Bernheim sera un très grand chanteur. Ce que propose Karine Deshayes est admirable… Il est tout de même fabuleux de se dire que nous accueillons des artistes de premier plan qui viennent chanter à L'Instant Lyrique. C'est une énorme satisfaction personnelle et beaucoup d'émotion.

 

Sonya Yoncheva et Antoine Palloc réunis à Crans-Montana par L'Instant Lyrique le 7 août 2016.  © Chab Lathion

 

Antoine Palloc, Christian Treguier, Franck Cassard, Eleonore Pancrasi et Tatiana Probst avant la soirée Offenbach <i>Les Femmes, il n'y a qu'ça !</i>.  D.R.

Le 24 avril, Tatiana Probst, Éléonore Pancrazi, Franck Cassard et Christian Tréguier étaient donc réunis pour la soirée Offenbach. Vous êtes vous-même ténor. N'avez-vous pas été tenté de prendre part au spectacle ?

Non, vraiment. Le 31 décembre, Karine Deshayes m'avait proposé de faire un bis ensemble, mais J'ai refusé. J'ai chanté durant une quinzaine d'années et j'étais persuadé que le chant m'était aussi indispensable que l'oxygène. Puis, le jour où j'ai arrêté, j'ai pris conscience que ce n'était pas vital. Alors l'envie m'a quitté. Et à quoi bon ? Chanter pour que les gens disent ensuite que je chante mal ? Il me faudrait recommencer à travailler dur. Pour peu que je sois angoissé et que je canarde un si bémol…
Le public parisien est particulièrement belliqueux. Lorsque je me rends à un récital, je suis surpris par la sévérité qui se lit sur certains visages. Combien de chanteurs rentrés ou ratés se trouvent-ils dans la salle à l'affût de la moindre erreur ? Ce public me semble tout sauf généreux, contrairement à ce que je peux ressentir en Italie. Naturellement, je ne parle pas des cabales parfois montées contre un artiste. En Allemagne et aux États-Unis, j'ai très souvent perçu un courant de générosité qui circule de la salle vers le plateau, quelles que soient les qualités intrinsèques de l'interprète. À L'Instant Lyrique, peut-être en raison de la taille du lieu, je sens un respect pour la voix, cet instrument qui est le seul fait de chair et de sang et qui le mérite pleinement.

Karine Deshayes fêtera ses 20 ans de carrière à la Salle Gaveau le 1er octobre 2017 dans le cadre de L'Instant Lyrique.

 

La prochaine saison s'ouvrira sur un Instant Lyrique un peu spécial qui se déroulera pour la première fois à la Salle Gaveau. Que pouvez-vous dévoiler de cet événement ?

Effectivement, nous allons tenter un pari important à la Salle Gaveau - 1.000 places - pour ouvrir la prochaine saison par un récital Karine Deshayes. Ce sera un moment très important pour nous car Karine sera accompagnée par l'Orchestre Lamoureux. De plus, il y aura des invités surprise d'une dimension artistique de premier ordre. Nous avons déjà l'accord d'artistes qui seront présents soit pour des duos soit pour des airs. Mais je ne saurais trop m'avancer sur le programme car il s'agit d'une carte blanche à Karine pour ses 20 ans de carrière, et elle est susceptible de changer jusqu'à la semaine qui précède la soirée.

Le succès de L'Instant Lyrique grandissant, quelle évolution espérez-vous ?

Eh bien c'est un mystère pour le moment car, à vrai dire, je ne pensais pas que toute l'équipe de l'Éléphant Paname puisse être aussi attachée à L'Instant Lyrique. Dès lors, ce lieu est présent dans nos gênes. Par ailleurs, se pose le problème de salle, comme je vous l'ai dit. Notre avenir à moyen terme, pour 2017-2018 et 2018-2019, se déroulera à L'Éléphant Paname. Il ne faut pas oublier que le concept n'a que 3 ans d'existence, ce qui est encore jeune. Avançons avec discernement et nous verrons.
En revanche, l'aventure du concert à la Salle Gaveau sera pérennisée. La difficulté étant de sélectionner un chanteur susceptible de remplir la salle. J'adorerai proposer à Gaveau des chanteurs de talents que j'estime mais, pour des raisons financières, je dois pouvoir m'assurer du remplissage de la salle. Aujourd'hui, mon stress permanent est de veiller à ce qu'il ne se trouve aucune place libre lorsque je reçois les artistes. Ils nous font confiance et j'ai la hantise d'une salle vide. De plus, je gère maintenant un budget qui me vient de personnes qui placent en moi leur confiance et je ne veux décevoir ni ceux qui nous soutiennent ni les artistes ni le public. Je touche du bois, nous n'avons pas encore eu de critique désagréable…


Propos recueillis par Philippe Banel
Le 20 juin 2017




Pour en savoir plus sur L'Instant Lyrique :
www.linstantlyrique.com

Mots-clés

Antoine Palloc
Julien Benhamou - Conseiller artistique
L'Éléphant Paname
L'Instant Lyrique
Richard Plaza
Sophie de Ségur

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Annnick Massis - À la claire fontaine

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