Tutti-magazine : En 2010, lorsque vous avez été recrutée par l'Atelier Lyrique, vous aviez déjà débuté votre carrière. Vous sentiez-vous différente de vos collègues chanteurs ?
Marianne Crebassa : Effectivement, lorsque je suis rentrée à l'Atelier Lyrique j'avais déjà quelques expériences d'opéra mais on ne peut pas parler à proprement de carrière. Ceci dit, nous sommes très nombreux à être dans ce cas et je ne me suis pas sentie différente des autres. Par exemple, le parcours du baryton Florian Sempey* est semblable au mien. Il interprétait également des rôles importants parallèlement à ses études avant d'entrer à l'Atelier.
* Florian Sempey a également obtenu le Prix Lyrique 2012 du Cercle Carpeaux.
Le passage entre une expression personnelle et l'intégration à un groupe est-il facile à négocier ?
En fait, après mes études au Conservatoire de Montpellier, avec cette expérience de la scène, je ne souhaitais pas intégrer un autre conservatoire. Pourtant, je me sentais encore trop jeune pour me lancer dans une carrière autonome. J'avais encore besoin de me perfectionner, d'être sur scène en continuant à apprendre. L'Atelier Lyrique représentait un bon compromis et me permettait d'appréhender la vie de troupe que je ne connaissais pas et d'être au contact de jeunes chanteurs, ce que je désirais vraiment. Avec le recul je pense que cette expérience de deux ans a constitué le soutien dont j'avais besoin et j'ai l'intime conviction que je n'aurais pas pu trouver ailleurs ce que j'ai vécu ici.
Vous vous êtes exprimée sur la densité de la formation proposée par l'Atelier Lyrique. En quoi se montre-t-elle dense ?
Cette densité vient en fait de l'accumulation des informations à intégrer rapidement, du programme inscrit sur dix mois et qu'il faut respecter, et du grand nombre de concerts que nous préparons pour de nombreuses occasions. Il ne s'agit du reste pas à proprement parler de formation mais plutôt de soutien. Le suivi est quotidien, assuré par divers intervenants qui préparent les jeunes chanteurs à des projets. Par exemple, pour La Finta Giardiniera de Mozart, nous bénéficions en amont de toute une préparation avec des professeurs de chant spécialisés dans ce répertoire et dans la diction italienne. Mais le soutien dont nous bénéficions n'est pas nécessairement lié à un spectacle car nous travaillons également notre propre répertoire, ce qui est un réel avantage. Quoi qu'il en soit, ce rythme de travail ne peut qu'être une bonne préparation à une carrière autonome.
Au terme de deux ans à l'Atelier Lyrique, quels aspects essentiels retirez-vous de cette expérience ?
Sans aucune hésitation, je peux dire qu'ils sont nombreux. Avant toute chose, j'ai appris à gérer ma voix au quotidien sur un rythme très soutenu et à connaître mes limites. Ce travail a également eu des répercussions sur mon hygiène de vie qui est différente aujourd'hui. Ensuite, au-delà d'être confrontée à la scène de l'Opéra bastille et de participer à ses productions, j'ai pu découvrir le fonctionnement d'une maison d'opéra. Notre présence quotidienne à l'Opéra nous confronte à tous les corps de métiers. Un autre aspect important de ces années d'apprentissage est de se trouver au contact de grands chanteurs que l'on côtoie parfois même à la cantine ! Mais, en ce qui me concerne, grâce à Christine Landault et à l'expérience des concerts, je sais avoir beaucoup progressé sur la conscience de mon corps : la tenue pendant un concert, la façon dont j'entre en scène, comment j'en sors, mon rapport avec le pianiste, mes saluts, la gestion des silences… En dehors de la qualité de prestation, tout cela participe à créer un fil conducteur qui structure le concert à la façon d'une mise en scène.
Le 22 mai dernier, vous recevez le Prix Lyrique 2012 du Cercle Carpeaux. C'est aussi le signal du départ de l'Atelier Lyrique. Avez-vous le sentiment de quitter une troupe, de perdre un soutien ?
Je suis certaine d'une chose : l'Atelier va nous manquer à tous. Je sens parfaitement ce qui me relie, en particulier aux chanteurs qui sont entrés en même temps que moi : Chenxing Yuan, Florian Sempey et Cyrille Dubois. Mais, plus que tout, un lien se tisse entre les nouveaux venus et les chanteurs qui sont en deuxième année. On peut presque parler d'une forme de tradition, au point que les membres de l'Atelier se reconnaissent entre eux. Il m'est ainsi arrivé de rencontrer des chanteurs qui étaient passés par l'Atelier Lyrique avant de se lancer dans une carrière et de pouvoir très vite nouer contact, voire même de travailler ensemble. Cette sensation d'appartenance est assez forte. Quoi qu'il en soit, quitter ce soutien pour voler de mes propres ailes signera sans doute une étape sur le plan émotionnel.
Avez-vous déjà songé à la manière dont vous pourriez remplacer ces repères ?
J'ai eu la chance de pouvoir faire de nombreuses rencontres dans le cadre de l'Atelier et certaines sont devenues de sincères amitiés, d'autres des amitiés musicales. J'envisage par exemple de continuer à travailler avec certains jeunes pianistes qui étaient en formation à l'Atelier Lyrique avec moi et certains professeurs avec lesquels j'ai réalisé un travail particulier. Je pense à Jean-Marc Bouget avec lequel j'ai travaillé un certain nombre de rôles en dehors des projets de l'Atelier. Quoi qu'il arrive, je bénéficie toujours et avant tout du soutien de mon professeur de chant de Montpellier, le contre-ténor Nicolas Domingues, que je vois très régulièrement et qui représente un repère essentiel pour ma santé vocale.
En 2010, vous confiez à France 3 que votre registre est pour le moment celui d'un mezzo-soprano lyrique. Votre voix a-t-elle évolué depuis ?
Elle n'a pas évolué au niveau de la tessiture car je reste mezzo-soprano lyrique léger avec la colorature, une couleur encore assez jeune et claire en dépit d'un timbre plutôt sombre. Je pense encore avoir besoin de quelques années pour laisser ma voix se préciser dans le registre qui lui est propre. En revanche, j'ai beaucoup évolué sur le plan technique, sur celui de la maîtrise. Bien sûr, cela a eu des répercussions sur la richesse du timbre, différente aujourd'hui.
Selon vous, quels rôles allez-vous devoir aborder pour votre évolution de chanteuse ?
Pour le moment, je dois me cantonner à des œuvres en accord avec ma tessiture, comme les rôles travestis dans Mozart ou plus généralement ceux qui sont écrits entre les registres mezzo et soprano et qui utilisent toute l'étendue de mon registre tout en demandant beaucoup de souplesse. J'aborderai ainsi le rôle de Cecilio dans Lucio Silla à Salzbourg en janvier 2013 avec Rolando Villazón et Marc Minkowski. Je trouve également dans la musique de Haëndel et de Rossini la matière musicale dont j'ai besoin.
Gérer une carrière c'est parfois devoir répondre "non" à des propositions de rôles avec la crainte possible de ne pas être rappelée par ceux qui vous ont invitée. Vous sentez-vous prête à cela ?
Ce qui prime sur tout est la santé de ma voix. Pour un chanteur, préserver son outil de travail c'est préserver aussi ce qu'il est capable de donner. Je suis persuadée que se respecter soi-même c'est aussi respecter son public. Chanter de façon saine sans se mettre en danger me semble être à la base de tout. Me trouver souvent en tant que spectatrice face à des chanteurs dont la voix souffre n'est sans doute pas étranger à cette conscience. On n'assiste pas à un concert ou à un opéra pour entendre souffrir un chanteur dont la voix est en mauvaise santé ou qui se trouve distribué dans un rôle qui ne lui convient pas. Alors il peut être nécessaire de refuser certains risques. Mais je sais aussi que je peux être amenée à faire des concessions en fonction du chef, de l'orchestre ou tout simplement d'un enjeu. La prise de risque peut également conduire à se dépasser pour atteindre un autre palier. En fait, il n'y a pas de règle et l'honnêteté envers soi-même représente le meilleur garde-fou. Il m'est déjà arrivé de refuser des propositions, ce qui ne m'a pas empêchée d'être rappelée ensuite. Mais il est important de ne laisser planer aucune ambiguïté sur le répertoire que l'on veut aborder et la manière de l'aborder.
Avec une tessiture qui s'enrichit dans le grave, une mezzo-soprano se voit souvent confier des rôles sombres voire cruels par les compositeurs d'opéras ? Est-ce en accord avec votre sensibilité ?
Oui, et je le pense sincèrement. Cet aspect est déjà présent en moi et je suis persuadée de ne rencontrer aucun problème pour aborder ce type de rôles tant j'aime me laisser porter par un personnage. Je dirais même qu'aujourd'hui, je dois retenir cette composante de mon tempérament. Le rôle de Charlotte dans Werther correspond bien à la gamme d'émotions que je voudrais exprimer. D'une façon générale j'aime les personnages denses, dramatiques, complexes et théâtraux… En fait, des rencontres avec certains metteurs en scène venant du théâtre m'ont fait prendre conscience de cet aspect. Du reste, l'envie ne me manque pas de prendre des cours de théâtre pour travailler la scène d'une façon qui diffère des codes de l'opéra.
Comment vous préparez-vous à une prise de rôle ? Par exemple celui d'Irene dans Tamerlano que vous allez interpréter à l'Opéra Royal de Versailles, puis à Salzbourg en juillet et août prochains…
Je dois me familiariser très tôt aussi bien avec les tonalités musicales de l'œuvre que le livret car ce travail préalable me permettra plus tard d'aller à l'essentiel. Tout débute par le déchiffrage au piano, et ma formation de pianiste est bien sûr un atout. J'ai commencé à me préparer au rôle d'Irene au début de l'année, entre les diverses manifestations de l'Atelier. Dans un premier temps, je préfère apprendre seule mon rôle. Parallèlement, j'écoute quelques enregistrements de l'œuvre ou je regarde quelques vidéos pour acquérir une vision globale et, surtout, me faire une idée de l'orchestration. Mais je réserve cela au tout début de mon approche car je préfère ensuite trouver seule mon chemin. Commence ensuite le travail technique qui vise à décortiquer toute l'œuvre dans le détail. Au moment où je vous parle j'ai déjà débuté ce travail de précision avec mon professeur Nicolas Domingues et je consacre chaque jour du temps à l'apprentissage du rôle. Cela me donne l'assurance d'une assimilation à mon rythme, de m'imprégner physiquement et de pouvoir au final me libérer de la technique afin d'être disponible à l'aspect théâtral et l'interprétation musicale. Pour Irene, je travaille également la diction italienne, les récits et la direction à donner aux phrases. Une oreille extérieure est indispensable car l'italien n'est pas ma langue.
Lorsque je me sens à l'aise dans la musique et dans le texte, je passe par une phase où je m'interroge beaucoup sur ce que je peux apporter au personnage. Quel tempérament vais-je donner à Irene, cette femme amoureuse qui se sent bafouée en raison d'un mariage annoncé qui n'est pas conclu ? Un dessin, une image, une texture peuvent m'aider à approcher un rôle. J'accroche souvent une illustration à ma partition pour faciliter cette résonance avec un personnage. En définitive, cette succession d'étapes me permet de me sentir à l'aise, ce qui m'est indispensable pour être satisfaite.
Ne trouvez-vous pas très important le travail qui vous attend pour Tamerlano au regard du peu de représentations…
Peu de représentations, sans doute, mais avec des chanteurs très importants* et, croyez-moi, je vais pleinement savourer ces dates qui vont me permettre de me joindre à une distribution assez incroyable.
* À Salzbourg : Bejun Mehta, Plácido Domingo, Julia Lezhneva, Franco Fagioli et Michael Volle.
N'est-il pas un peu frustrant d'interpréter un rôle en concert, privé d'une grande partie de sa dimension scénique ?
Aussi curieux que cela puisse sembler, cela ne me gêne pas du tout. Sans doute est-ce dû à mes débuts. Pour le Festival de Radio France de Montpellier je me produisais dans des opéras en version concert. Je dois du reste à René Koering, qui m'a invitée à chanter, de très beaux premiers souvenirs. Ces expériences m'ont aidé à prendre conscience que je voulais être chanteuse. Chanter avec un orchestre derrière soi procure une sorte de confort car il est possible de se concentrer sur la technique, de mieux gérer l'expression musicale hors de la contrainte d'une mise en scène. Le récital ou la version concert facilitent le contact avec le public mais, surtout, ils permettent ce sentiment fabuleux de faire partie de la masse orchestrale. Cette sensation me fait vibrer. Lorsque l'orchestre est dans la fosse, le rapport avec les musiciens est très différent. Mais, à côté de cela, la scène permet de se transcender par l'interprétation. Elle me pousse à me dépasser physiquement. À vrai dire, une carrière où la scène et le concert sont présents me correspond on ne peut mieux. C'est en tout cas ce que j'ai réussi à planifier pour la saison prochaine.
Comment envisagez-vous personnellement le metteur en scène idéal ? Qu'en attendez-vous ?
Mon expérience est encore très modeste, mais en tant que jeune chanteuse j'attends tout d'abord une direction d'acteur faite de réflexion, de dialogue et de communication. Mon metteur en scène idéal prendrait le temps de me guider. Si certains chanteurs apprécient une certaine autonomie, j'ai plutôt besoin d'être dirigée. J'ai par exemple beaucoup aimé le travail sur Orphée que j'ai réalisé avec le metteur en scène Dominique Pitoiset en 2011 à Bobigny car je me suis sentie réellement épaulée. En dehors des répétitions, il restait très attentif au point de pouvoir relever un geste ou une intention qu'il me demandait ensuite de conserver pour le rôle.
Ma véritable attente est en fait que l'on construise un rôle sur ce que je suis capable de donner. C'est, je le crois, de cette façon que je pourrai apprendre et évoluer sur le plan scénique. Ce qui ne veut pas dire que j'ai besoin pour autant d'un grand nombre de répétitions. Il me faut du recul et de temps pour fixer un travail, bien plus que pour comprendre ce que l'on attend de moi. De même je suis ouverte à des lectures originales et j'aime essayer… L'essentiel est vraiment pour moi la direction d'acteur.
À quel répertoire accordez-vous votre préférence ?
Là aussi, je me sens disponible pour des styles très différents et, si je n'ai pas encore beaucoup chanté de musique contemporaine j'apprécie toujours de découvrir. Les expériences très complexes auxquelles j'ai pu participer dans le cadre d'un ensemble vocal m'ont beaucoup intéressée. En outre, je pense qu'un chanteur doit savoir tout chanter. Sans doute est-ce lié à ma jeunesse, mais je ne veux fermer aucune porte tant que ma voix ne m'oriente pas dans un ou des axes particuliers. Lorsqu'elle aura atteint son apogée, sans doute vers 35 ou 40 ans, je pense que les choix se feront naturellement.
Quel type de spectatrice êtes-vous ?
Je pense à la fois être bon public mais aussi, sans doute, suis-je assez difficile à toucher car je recherche immédiatement l'émotion. J'attends d'un chanteur qu'il me touche physiquement, qu'il m'émeuve. Ce qu'il dégage de personnel est essentiel dans ma perception. Mais cette attente n'est pas seulement liée au chant car je recherche cette intensité dans toutes les formes d'expression artistique. J'ai besoin d'être saisie sur le plan émotionnel, aussi bien par le drame que par le rire. Le tout, pour, moi est d'être captée comme je l'ai été par le Don Giovanni de Peter Mattei dans la mise en scène de Michael Haneke à l'Opéra Bastille, pour citer un artiste qui m'a réellement impressionnée. Je suis admirative devant les interprètes qui dégagent cette énergie et apportent une vraie fluidité au spectacle car ils hissent la représentation vers la crédibilité.
Je peux aussi être sensible à une démarche plus intellectuelle dès lors qu'elle provoque des questions en moi. Dans ce cas, ce n'est pas la même sensibilité qui entre en jeu, mais ce peut être très stimulant.
La spectatrice attend-elle ce que la chanteuse que vous êtes voudrait exprimer ?
Je pense que oui. Toucher par l'émotion est une démarche très instinctive qui s'apparente à une quête, un chemin de vie chargé de passion. Mais si j'ai choisi de m'exprimer par le chant, c'est également pour les contacts et pour ce que m'apporte le travail de groupe qui rassemble les personnes autour d'un projet commun. Cet aspect est très important dans ma démarche.
Aujourd'hui, l'image d'un artiste est primordiale. Quel rapport entretenez-vous avec votre propre image ?
En dehors de tout projet marketing spécifique dont je n'ai pas d'expérience à ce jour, l'image de la chanteuse que je voudrais projeter est bien sûr importante. Mais je parlerais d'image au sens large, comme les raisons qui font que les gens peuvent avoir envie de travailler avec moi ou la manière dont on me perçoit sur le plan musical. Plus globalement, rester fidèle à ce que je suis me semble indispensable. Je suis naturellement capable de concessions en fonction d'une situation dès lors que ma décision sera placée sous le signe de la vigilance. Pouvoir dire "oui" ou "non" me semble essentiel, comme se donner des limites pour ne pas trop se perdre.
Pour ce qui est des canons physiques associés maintenant le plus souvent au chant classique, je trouve dommage que des chanteurs à la voix intéressante ne puissent que difficilement faire carrière en raison de leur physique qui n'entre pas dans une norme. Je comprends très bien que le public aille spontanément vers un physique qui correspond à un rôle, mais je pense aussi que refuser d'apprécier une belle voix en raison d'une apparence s'explique peut-être par un manque d'éducation musicale. Quoi qu'il en soit, c'est une vaste question…
Vous vous lancez dans une carrière autonome ; votre agenda se remplit-il déjà sur le long terme ?
J'envisage déjà quelques possibilités pour 2015. Bien sûr il ne s'agit encore que de prises de contact et d'auditions. Mais au-delà d'un gage de confiance que l'on m'accorde, cela me projette dans un futur très enthousiasmant car, à la simple pensée d'un rôle que j'aborderai dans deux ou trois ans, j'essaye d'imaginer quelle chanteuse je serai alors et l'évolution qui va être la mienne. Lucio Silla à Salzbourg le 29 janvier 2013 sera une étape importante. De plus, l'opéra sera mis en scène et le Festival de Salzbourg le programmera à nouveau l'année suivante. Nous le présenterons également à Brême.
Je suis également très heureuse de reprendre Le Martyre de Saint-Sébastien de Debussy avec Alain Altinoglu, que j'avais déjà chanté avec lui à Montpellier. J'aime beaucoup Debussy et cette œuvre en particulier. Je garde en outre un formidable souvenir de mon travail avec Alain et je me fais une joie de le retrouver. Ce sera à Lisbonne dans une version mise en scène en février 2013, puis à Vienne en version concert avec Patricia Petibon et Isabelle Druet… Je dois également participer à un Magnificat de Bach au Théâtre des Champs-Élysées le 26 Février 2013, puis à la Grande messe en ut mineur de Mozart à Budapest, Cracovie et Lyon. Il y aura aussi Roméo et Juliette de Berlioz à Lisbonne avec Lawrence Foster.
J'en oublie sans doute, mais, comment le dire autrement : vous l'avez compris, de bien belles rencontres m'attendent…
Propos recueillis par Tutti-magazine
Le 30 mai 2012